DEVELOPPEMENT DU BOIS-ENERGIE

Le bois-énergie en question ? 
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L’énergie renouvelable

n°1 en France

La forêt française couvre

31 % du territoire métropolitain

440 000 emplois

en France dans la filière forêt-bois

La filière forêt-bois,

concerne les forêts (en massif et urbaines), ainsi que le bois de haies (bocage). La production et la récolte de bois répondent à des objectifs de valorisation priorisés et complémentaires. Il est indispensable de veiller à la non-concurrence des usages du bois.
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Bois d'oeuvre

n° 1

Bois d'industrie

n° 2

Bois-énergie

n° 3

Le bois-énergie se présente sous diverses formes : 

  • bois bûches, 
  • bois déchiqueté 
  • granulés et briquettes densifiées,

… et peut provenir de diverses origines : 

  • sous-produits de l’industrie de la première et seconde transformation du bois (écorces, dosses, délignures, sciures) 
  • entretien des milieux naturels (élagage urbain, entretien des haies, rémanents de l’exploitation forestière…), 
  • bois en fin de vie issus de la filière déchets (palettes, déchets d’équipements d’ameublement DEA, déchets de la construction / démolition…). 

Mis à part le bois, d’autres biocombustibles tels que les anas de lin, le miscanthus, la paille, les noyaux ou encore les issues de céréales peuvent également être valorisés en énergie. 

Bien gérées, les forêts contribuent à recycler et stocker le gaz carbonique, y compris celui émis par la combustion du bois, qui est fixé par les végétaux en phase de croissance. C’est pour cette raison que le bois-énergie constitue une énergie renouvelable. 

Contrairement aux combustibles fossiles et fissiles, le bois ne fait pas courir de risques aux générations futures. Il ne contient pas de soufre et génère peu de polluants sauf lorsqu’il est brûlé dans des appareils à faible rendement (foyers fermés, inserts) ou à l’air libre (cheminée ouverte).  

Le développement du bois-énergie contribue…  

… au maintien voire à la reconquête des espaces boisés (par leur entretien), dont le rôle environnemental s’avère essentiel : lutte contre l’érosion des sols, phyto-épuration des eaux, maintien de la biodiversité, protection des cultures et des habitations, paysage…

… au maintien du tissu économique local de la filière forêt-bois (440 000 emplois en France) et de flux financiers sur le territoire.

… à la création d’emplois pour la production et la distribution du combustible, l’exploitation des chaufferies et la réalisation des ouvrages ; ce sont ainsi 3 à 4 fois plus d’emplois non-délocalisables créés que les énergies fossiles et fissiles. 

Le chauffage domestique

Près des deux tiers du bois-énergie sont consommés par les ménages dans des appareils indépendants (foyers fermés, inserts, poêles ou chaudières).

L'industrie

Dans l’industrie, le bois-énergie permet la couverture des besoins de process et/ou de chauffage. Certaines installations produisent également de l’électricité (cogénération bois).

Le chauffage collectif

Secteur en fort développement depuis les années 2000, le chauffage collectif concerne l’habitat collectif, les établissements de santé, les établissements scolaires ou tout autre équipements publics ou parapublics. Les chaufferies bois sont soit dédiées à un site, soit alimentent plusieurs bâtiments via un réseau de chaleur.

L'usage en agriculture

En milieu agricole, le bois-énergie est utilisé pour couvrir les besoins de chaleur des exploitations agricoles (poulaillers, porcheries, ateliers veaux, ECS salle de traite, séchage de foin…) ; il est en général issu de l’entretien des haies (bois bocager) et est souvent autoconsommé.