Principes visant à optimiser la configuration d’un réseau de chaleur.

La création d’un réseau de chaleur au bois nécessite la prise en compte de plusieurs points essentiels, qui conditionnent sa viabilité économique à court, moyen et long terme :

  • La définition d’un périmètre, incluant les principaux consommateurs d’énergie thermique du territoire d’étude (logements sociaux, hôpitaux, centre aquatique, lycées…).
  • La longueur de tranchées (canalisations aller/retour), qui doit emprunter le tracé le plus court, pour tenir compte à la fois:
    • du coût des travaux : plus le réseau est long, plus l’investissement est élevé ;
    • des performances énergétiques attendues : les déperditions (kWh/mètre) restent quasiment constantes durant l’année ;
    • de la densité thermique (ou de desserte) qui doit être maximale (MWh utiles distribués par mètre de réseau), supposant des constructions denses et des bâtiments à faibles intermittences d’usage.
  • L’implantation de la chaufferie, en favorisant plutôt une architecture de réseau dite en étoile, plutôt qu’en arête de poisson. L’architecture en étoile permet en effet de diminuer le diamètre des canalisations à installer et autorise un meilleur foisonnement dans le temps des appels de puissances.

Notons que la tracé d’un réseau de chaleur et l’implantation de la chaufferie dépendent aussi des disponibilités foncières et de contraintes de voiries. Ainsi, bien que la configuration en étoile soit a priori la plus appropriée, les projets de moyennes et fortes puissances en milieu urbain imposent souvent de délocaliser la chaufferie sur un site périphérique éloigné des principaux bâtiments à desservir.