Maîtriser l’énergie consiste à bien évaluer ses besoins, suivre ses consommations, adopter des comportements pour consommer moins et mieux.

Cela passe souvent par des travaux qui permettront de faire des économies et de recourir le cas échéant à une forme d’énergie plus vertueuse, appropriée aux besoins du ménage, de l’ entreprise , de la collectivité territoriale, du bailleur social ….
En France, c’est l’ ADEME qui a en charge la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables (bois-énergie compris). Ces deux politiques sont en effet étroitement imbriquées et il est difficile de concevoir la seconde sans la première.

Cette exigence est aussi valable pour le bois-énergie, mais de façon relative. Les coûts conjugués de travaux d’économies d’énergie et de création d’une chaufferie bois, surtout si celle-ci est associé à celle d’un réseau de chaleur, peuvent s’avérer hors de portée du maître d’ouvrage ou d’un tiers investisseur et à court/moyen terme « non rentables ».

Il faut parfois choisir en fractionnant les investissements et en donnant la priorité :

  • d’abord à l’amélioration du bâti en différant l’option bois-énergie ;
  • ou à la solution bois et en programmant ultérieurement des économies d’énergie qui libéreront de la puissance installée et autoriseront une extension de réseau par exemple.

Une opération bois-énergie ne saurait donc être conçue en se satisfaisant définitivement de performances médiocres, du double point de vue énergétique et environnemental. A l’inverse, le bois-énergie, a fortiori lorqu’il nécessite la création d’un réseau, n’est pas forcement comptatible avec des quartiers ou des bâtiments à très hautes performances énergétiques.