Terme qui désigne, au sens large, l’ensemble de la matière vivante.

Depuis le premier choc pétrolier (1973), la biomasse est assimilée dans le langage courant aux produits organiques végétaux ou animaux utilisés à des fins énergétiques (bioénergies) ou agronomiques. La biomasse végétale est issue du processus de la photosynthèse (production d’hydrates de carbone à partir de l’énergie solaire). On considère que son exploitation raisonnée contribue au maintien des équilibres biochimiques (neutralité du carbone renouvelable vis-à-vis de l’effet de serre, faible teneur en soufre…).

Les sources principales sont par ordre décroissant :

  • la forêt et les boisements non forestiers (bocage, alignements urbains …) ;
  • l’agriculture (pailles et tiges de végétaux, déjections animales…) ;
  • les collectivités (ordures ménagères, boues de stations d’épuration, graisses organiques, bois de rebut…).

Les modes de valorisation varient selon les types de substrats et notamment leur taux d’humidité :

  • conversion thermochimique (combustion, pyrolyse / gazéification), pour les produits secs (bois-énergie) ;
  • processus biologiques (méthanisation et compostage) pour les produits humides (fumier/lisier …).

Des applications sont aussi développées pour la production de biocarburants, biomatériaux …