Observatoire des déchets, de la ressource et de l'économie circulaire en Normandie

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673 kg/hab.

de déchets ménagers et assimilés en Normandie en 2019

110

Installations de traitement de déchets non dangereux en Normandie

720 400 t

de déchets dangereux produits en Normandie en 2016

Les déchets ménagers et assimilés (DMA) font partie des déchets municipaux gérés par le service public.

L’analyse technique de la gestion des déchets ménagers et assimilés sur la Normandie permet de mettre en avant un ratio de production global de 673 kg/hab.INSEE pour l’année 2019 (623 kg/hab.DGF), soit près de 2 249 330 tonnes collectées et traitées.

On constate une légère diminution de la production globale de déchets de 0,41 % entre 2018 et 2019, tendance inverse à celle observée entre 2017 et 2018 (+ 0,18 %).

 

Globalement, les quantités de déchets ménagers et assimilés collectés ne baissent que de 0,08 % entre 2015 et 2019, loin des objectifs réglementaires.

Les efforts en matière de prévention restent donc à renforcer. Les ordures ménagères résiduelles représentent toujours un peu plus de 36 % des tonnages collectés et constituent le poids économique prépondérant du budget des collectivités locales. Bien que la part des ordures ménagères tend à diminuer au profit de flux triés (recyclables ou autres flux notamment collectés en déchèterie), l’augmentation prévue de la TGAP va obliger les collectivités à agir pour diminuer fortement leur production de déchets résiduels, sans quoi les contributions des habitants augmenteront dans des proportions non négligeables.

 

Le taux de valorisation matière observé en Normandie est de 46 % et reste à l’instar de l’année précédente, inférieur aux objectifs de la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV).

Le synoptique ci-dessous présente la production globale de déchets ménagers et assimilés en 2019 et la répartition des modes de traitement.

La Normandie compte près de 110 installations de traitement des déchets non dangereux en fonctionnement :

  • 31 centres de tri,
  • 54 plates-formes de compostage,
  • 2 installations de méthanisation,
  • 4 unités de valorisation énergétique,
  • 3 installations de maturation des mâchefers,
  • 13 installations de stockage de déchets non dangereux.

Le flux de déchets non dangereux entrant dans les installations normandes est évalué à environ 2 890 000 t en 2017, sur la base des données recueillies dans le cadre de l’enquête « ITOM 2016 », d’une part, et de l’actualisation des données quantitatives sur 2017 pour certaines installations de traitement (ISDND, UVE, méthanisation) dans le cadre de l’animation de l’ORECAN.

L’analyse par origine de producteurs conforte les flux de déchets ménagers et assimilés renseignés par les collectivités locales et met en valeur la part de déchets d’activités économiques (DAE, hors assimilés) dans les flux entrants, soit 36 %.

  • Compostage 469 200t
  • Tri 407 100t
  • ISDND 1055 600t
  • UVE 718 400t
  • Maturation 159 200t
  • Méthanisation 81 000t

Sur la base des données GEREP fournies par la DREAL Normandie et des données transmises par l’ADEME, la production de déchets dangereux est estimée à plus de 784 000 tonnes en 2019 sur le périmètre normand.

La Normandie compte 23 installations spécialisées dans le traitement de déchets dangereux (hors centres VHU agréés et unités de démantèlement des DEEE). Plus de la moitié des déchets gérés provenait de la région en 2019 (52 %) ; les régions limitrophes ont constitué 22 % des apports.