Air fournissant l’oxygène nécessaire à la réaction de combustion.

L’apport d’air doit être en excès contrôlé pour permettre une combustion complète du bois.

Dans les foyers des appareils modernes de chauffage au bois, l’apport d’air est réalisé à deux endroits afin d’assurer un mélange optimal entre le combustible et l’air comburant :

– Le premier apport d’air, dit « air primaire », introduit en partie basse du foyer, assure les phases de séchage et de gazéification du bois et de combustion du résidu charbonneux.

– L’air dit « secondaire », introduit sur les côtés du foyer, parfois avec recirculation des fumées pour garantir une température homogène.

– L’air dit « tertiaire » insufflé via des buses dans les chambres de combustion, permet d’optimiser encore les réactions de combustion.

Dans les chaudières automatiques, l’apport d’air primaire est réalisé en fonction des caractéristiques du combustible et l’apport d’air secondaire et tertiaire sont régulés de façon automatique en fonction de la quantité d’oxygène contenue dans les fumées (oxymètre ou sonde lambda).