Réaction chimique d’oxydation de la matière organique avec dégagement de chaleur.

 

La combustion du bois se fait en quatre phases : séchage, pyrolyse/gazéification, oxydation des gaz et combustion du résidu charbonneux.

C’est l’oxygène contenu dans l’air (air comburant), apporté en quantité adaptée à chaque étape de la combustion (air primaire et air secondaire), qui permet d’obtenir une combustion dite « complète », en opposition à la combustion dite « incomplète » à l’origine d’émissions de monoxyde de carbone (CO) et de suies.

La qualité de la combustion s’obtient par un mélange optimisé entre le combustible et l’air comburant (excès d’air d’environ 50 %).

La combustion complète du bois produit :
– des gaz, essentiellement du dioxyde de carbone (CO2) et de la vapeur d’eau (H2O) ;
– des résidus solides (cendres et poussières, essentiellement minéraux).

Un contrôle continu des émissions gazeuses sur les chaudières au bois automatiques (plaquettes et granulés) permet ainsi d’évaluer la qualité de la combustion et de vérifier le respect de la réglementation en vigueur.