Cultures d’espèces ligneuses visant à la production de fruits pour l’alimentation.

Les « prés-vergers » de haute tige ont connu leur pleine expansion au XIXème siècle dans l’ouest de la France (pommiers et poiriers). On peut ajouter à cette catégorie les châtaigniers, noyers et oliviers.

Le nombre d’arbres cultivés ainsi de manière extensive est actuellement en régression. A titre d’exemple, le verger normand comptait 8 millions d’unités en 1980, 4 millions en 1990, l’estimation étant de moins de 2 millions en 2000. Les arbres de haute tige sont de plus en plus remplacés par des plantations basse tige ayant un meilleur rendement en fruits.

Les arbres fruitiers et vignes font l’objet d’un entretien annuel qui génère des tailles dont les flux varient de 4 à 6 tonnes par hectare et par an. Pour des raisons sanitaires, les tailles et sarments ne peuvent être abandonnés sur site ; ils sont actuellement brûlés à l’air libre en bout de champ (malgré l’interdiction et la pollution engendrée), ce qui représente pour les arboriculteurs et viticulteurs un travail de collecte fastidieux en période hivernale.

La durée de vie de ces plantations est très variable (40 à 80 ans en moyenne). L’abattage et le dessouchage produisent également des quantités importantes de bois de feu qui sont rarement prises en compte dans les bilans statistiques.