Bois ayant subi un traitement superficiel ou à coeur.

 

A l’exception des emballages propres (qui peuvent être sortis du statut de déchets), des chutes de bois massif et des branches, les bois récupérés dans les centres de tri et les déchèteries ont en principe subi un traitement. Ils ne peuvent pas être valorisés en chaufferie collective (rubrique ICPE 2910A) et sont regroupés en deux grandes catégories :

Les déchets non dangereux :

Les bois de démolition, portes, fenêtres, vieux meubles, panneaux de process… sont considérés comme déchets non dangereux. Ils comportent des colles, vernis et peintures qui sont des résines, donc des produits organiques théoriquement totalement oxydés lors de la combustion, à l’exception des colles phénoliques du fait de leur résistance au feu. Néanmoins, certains de leurs adjuvants ou de leurs composants (durcisseurs de colles, pigments, revêtements) peuvent poser des problèmes de pollution (chlore, soufre, métaux lourds). Les déchets de bois sont utilisés pour la fabrication de panneaux de particules (sous réserve d’un conditionnement spécifique) ou brûlés dans des chaufferies industrielles adaptées et soumises à des règlementations strictes.

Les déchets dangereux :

Les déchets dangereux traités à la créosote (traverses de chemin de fer, poteaux téléphoniques…) ou autoclavés et imprégnés de sels métalliques (piquets de vigne et d’arboriculture, écrans acoustiques, glissières de sécurité…) nécessitent des équipements adaptés pour leur élimination en raison notamment des risques d’émission dans l’atmosphère de divers composés organiques volatils polluants (HAP…) et de métaux lourds : ils sont détruits en usine d’incinération de déchets spéciaux ou utilisés dans les fours de cimenteries.