Processus de transfert des calories entre les gaz de combustion et le fluide caloporteur.

L’échange thermique se produit dans une zone de la chaudière où circulent à contre flux les gaz de combustion et le fluide caloporteur (généralement de l’eau). L’échangeur est caractérisé par sa surface, sa conductivité… Une exploitation correcte garantit ses performances côté fumées (ramonage des suies) et côté eau (élimination du tartre par traitement).

Les chaufferies automatiques sont équipées de deux types d’échangeurs :

  • A tubes de fumées (petite, moyenne et forte puissance). Les gaz de combustion cheminent dans des tubes immergés dans l’eau de la chaudière. Le nettoyage nécessite un ramonage manuel fréquent, facilité par l’injection d’air comprimé ou par des systèmes associant un furet mécanique et une aspiration.

    A tubes d’eau (très forte puissance). L’eau circule dans les tubes réchauffés par les fumées. Ces échangeurs sont difficiles à nettoyer et sujet à encrassement. Des systèmes d’air comprimé éliminent la suie qui tombent ensuite dans le foyer.

L’état d’un échangeur est un bon indicateur des performances d’une installation :

  • bien dimensionné (pas de condensation acides et aqueuses à l’origine de percements) ;
  • bien exploitée (pas d’encrassement à l’origine d’une diminution de la puissance et du rendement de la chaudière).

Le surdimensionnement d’une installation existante peut parfois être résolu par l’obturation d’une partie du parcours des fumées.