Entretien du paysage

Le paysage, « espace qui s’offre à la vue », est une notion relativement récente.

Elle sous-entend une architecture constituée d’éléments plus ou moins hétérogènes (prairies, haies, bosquets, marais, bâtiments…). Les paysages actuels, avec leurs cycles physico-chimiques et leurs écosystèmes (faunes et flores), ont pour la plupart été façonnés par l’homme et leur pérennité dépend étroitement de la continuité des pratiques de gestion (agricoles ou forestières).

L’entretien du paysage passe obligatoirement par des éclaircies ou des élagages, pratiqués par les entrepreneurs de travaux forestiers, les paysagistes, les agriculteurs, les services espaces verts des villes ; ces opérations, nécessaires à certains moments de la vie des peuplements, génèrent des sous-produits ligneux qu’il convient de valoriser.

Concernant la gestion des espaces ruraux, deux thèses sont en présence :

  • la conservation des paysages pour des raisons strictement écologiques et esthétiques, sans que leur entretien soit contrebalancé par un produit (la collectivité, c’est à dire le contribuable, supporte donc alors intégralement le coût de l’entretien /conservation d’un « bien public ») ;
  • la recherche d’une valorisation des co-produits des opérations de nettoyage /remise en état de ces espaces, à travers le bois-énergie par exemple. Les recettes afférentes à ces ventes de bois en bûches ou déchiqueté ne couvrent généralement qu’une partie minoritaire des frais de chantier.