La biodiversité définit la diversité des organismes vivants et de leurs habitats.

La biodiversité (faune / flore) des pays occidentaux industrialisés a été façonnée au fil des siècles depuis le début du Néolithique (10000 av. JC) et la naissance de l’agriculture. Au milieu du XXème siècle, avec l’avènement des énergies fossiles et de la mécanisation, le format des parcelles est devenu trop petit pour les machines et a conduit à une restructuration foncière nommée « remembrement ».

L’agriculture intensive à son apogée, ne s’est pas souciée de la conservation des écosystèmes dont elle a hérité, lui préférant la monoculture sur de grandes parcelles (céréales, maïs fourrager…).

La prise de conscience récente des pouvoirs publics (Europe, Etat, collectivités territoriales…), à l’instigation des ONG, sur l’importance écologique de ces paysages s’est traduit par un ensemble de mesures visant à les protéger et à les prendre en compte dans les documents d’urbanismes (protection des haies comme corridors écologiques, des arbres remarquables…).

Dans ce contexte productiviste de la deuxième moitié du XXème siècle, l’utilisation du bois issu de la forêt paysanne ou des haies bocagères a été délaissée au profit des énergies fossiles, ce qui a accéléré la dégradation de certains territoires (déprise foncière, enfrichement…). Le regain d’intérêt pour le bois-énergie favorise la remise en état et l’entretien de ces espaces et contribue au retour d’une biodiversité disparue (que contrairement à une opinion répandue, l’abandon des terres et la présence de friches sont loin de garantir).