Formations végétales constituées par des arbres et arbustes appartenant à des essences forestières feuillues (chêne, hêtre, châtaignier…) et résineuses (sapin, épicéa, pin maritime, pin sylvestre, douglas…).

Selon l’Inventaire forestier national (IFN), la forêt est un territoire occupant une superficie d’au moins 50 ares avec des arbres capables d’atteindre une hauteur supérieure à cinq mètres à maturité in situ, un couvert arboré de plus de 10 % et une largeur d’au moins 20 mètres (définition conforme à celle de la FAO – Food and agriculture organization of the United Nations). L’IFN distingue les bois (territoires dont la superficie excède 4 ha) et les boqueteaux (de 50 ares à 4 ha). Les peupleraies sont inclues dans cette définition de la forêt. En revanche, les bosquets (superficie de 5 à 50 ares), les noyeraies et les châtaigneraies à fruits ainsi que les truffières cultivées et les vergers (productions agricoles) en sont exclus.

Outre la production de bois, les boisements peuvent avoir d’autres vocations : cynégétique, agrément, lutte contre les pollutions… En fonction des objectifs, les modes de gestion des massifs forestiers varient de la sylviculture classique à l’agroforesterie (populiculture, taillis à courte rotation…).