Chambre où le combustible, mélangé à une masse inerte chaude, est brûlé en suspension .

Le lit du foyer est maintenu en suspension (sable généralement) dans la chambre de combustion par de l’air comburant ascendant injecté sous pression.

On distingue les lits fluidisés :

  • Denses (classiques ou rotatifs), correspondant à la première génération de cette technologie, dont la vitesse de fluidisation est faible pour limiter les phénomènes d’entrainement verticaux et maintenir le combustible et le lit en partie basse du foyer ;
  • Circulants, apparu à la fin des années 70, où l’augmentation des débits d’air ascendant ont permis un meilleur mélange combustible/lit répartis sur l’ensemble de la hauteur du foyer ; les phénomènes d’entrainement sont maîtrisés par un séparateur cyclonique qui ré-injecte le lit et les imbrûlés dans le foyer.

Les lits fluidisés, adaptés aux chaudières de très forte puissance, assurent une excellente combustion, du fait d’un mélange intime entre le combustible et les particules de sable, un long temps de séjour dans le foyer, et une température homogène (environ 850 °C) permettant de limiter les émissions de NOx. Le rendement de combustion peut atteindre 95 %.

L’utilisation d’un combustible calibré (pour la mise en suspension dans la chambre), déferraillé et sans impuretés minérales est impératif pour éviter les colmatages sur les buses d’arrivée d’air, à l’origine d’une défluidisation du lit et, par voie de conséquence, un arrêt de l’installation. Présents de façon épisodique, ces inertes peuvent être collectés et évacués automatiquement.