Stockage de chaleur sous forme d’eau chaude dans un ballon calorifugé.

Couplée à une chaudière, l’hydroaccumulation permet de dissocier la production de chaleur de sa distribution.

Dans le cas des chaudières à bûches, ce système permet, d’une part, un fonctionnement continu à puissance nominale (évitant ainsi les phases de ralenti propices aux phénomènes de condensation acide), d’autre part, une production d’eau chaude sanitaire d’été.

Particulièrement adapté au combustible bois, le surplus d’énergie produit est stocké dans un ballon d’eau tampon ; il est restitué de façon différée quand la chaudière est en limite de puissance ou à l’arrêt.

Dans les installations collectives, ce dispositif est particulièrement développé dans les pays aux climats rigoureux (régions continentales, nordiques et montagnardes) où les écarts de températures diurnes/nocturnes sont très importants.

En France, cette solution tend à se démocratiser sur les réseaux de chaleur, afin d’absorber les pics d’appels de puissance matinaux et ainsi éviter le recours à un combustible d’appoint fossile.