Industries fabriquant de la pâte à papier, des panneaux de fibres ou des panneaux de particules, et utilisant du bois réduit en copeaux avant emploi, dénommé « bois de trituration » ou « bois d’industrie ».

En 2019, ce secteur a consommé près de 12 millions de tonnes de bois (7 millions pour la pâte à papier et 5 millions pour les panneaux). L’approvisionnement des industries des pâtes à papier était composé à 73 % de bois ronds (à 69 % résineux) et de 27 % de connexes (à 84 % résineux). L’approvisionnement des usines de panneaux était composé de 48 % de bois ronds (à 56 % résineux), de 34 % de connexes (à 59 % résineux) et de 18 % de bois recyclés.

Les techniques de fabrication ont beaucoup évolué au cours des dernières années et les produits se sont diversifiés. Chaque usine a désormais son propre cahier des charges et n’accepte que des essences précises aux caractéristiques bien définies.

Les industries de la trituration sont grosses consommatrices d’énergie électrique (déchiquetage, défibrage des bois…) et thermique (cuisson des pâtes chimiques). Elles génèrent des déchets (écorces, poussières…) ou des produits (liqueurs noires dans le cas des pâtes chimiques), qui sont de bons combustibles. Toutes les usines de pâtes écorcent leurs billons, ce qui signifie que 10 à 15 % du volume reçu est disponible pour l’énergie, les écorces étant le plus souvent autoconsommées. Ces entreprises sont pratiquement toutes équipées de chaudières bois de forte puissance produisant de la vapeur pour leur process, avec ou sans production d’électricité associée (cogénération).