La biomasse n’est pas un gisement épuisable mais un flux renouvelable.

Cette affirmation implique toutefois la préservation du capital (le stock) sur pied, les prélèvements ne devant pas dépasser l’accroissement biologique annuel. Dans les pays septentrionaux et tempérés où la forêt s’accroît en superficie et en volume sur pied, le risque tient plutôt à une sous-exploitation et à un défaut d’entretien de nombreuses formations boisées (incendies à répétition sous le climat méditerranéen, risques sanitaires,…).

Sous réserve d’une politique d’exploitation raisonnée des massifs (et de replantation des surfaces abandonnées ou en friches), la production /exploitation de la biomasse ligneuse à des fins énergétiques permet de limiter les importations de produits d’origine fossile. Ce faisant, on doit exclure toute forme d’exploitation « minière », qui mettrait en péril les écosystèmes forestiers. La production forestière s’inscrit dans un cycle long à l’échelle humaine et est une activité peu consommatrice d’intrants fossiles.

Les énergies issues de la biomasse sont donc un des facteurs clés d’une problématique du développement durable, au même titre que les autres énergies renouvelables (solaire, éolien…).