Le bois-énergie concerne étroitement les industries du bois, à deux titres :

  • par l’autoconsommation d’une partie des sous-produits de leurs activités ;
  • au travers de la fourniture de combustible aux chaufferies collectives et industrielles hors secteur du bois.

Le nombre de chaufferies bois dans ce secteur d’activité est mal connu. Les chaudières produisent de la chaleur pour leurs process (séchage essentiellement) et pour le chauffage des locaux, en utilisant certains produits connexes de leur activité (sciures, écorces dans les scieries) ou chutes de fabrication (menuiseries). Dans quelques cas, assez rares en France, l’entreprise vend de la chaleur à des clients voisins.

Les plus grosses installations (papeteries), fabriquent de l’électricité et de la chaleur en utilisant notamment leurs sous-produits et déchets (liqueurs noires et écorces).

Au-delà de cette autoconsommation industrielle, le développement du bois-énergie répond aux besoins des professionnels de la première et de la seconde transformation qui disposent d’un débouché, en dehors de la trituration (papeterie et panneaux), pour des coproduits de leur activité principale, encore mal valorisés.