En France, les consommations de bois-énergie dans l’habitat collectif et le tertiaire demeurent très minoritaires (moins de
2 000 installations en fonctionnement), par rapport au secteur domestique et à celui des industries du bois.

Les installations de chauffage collectif au bois fonctionnent généralement en bi-énergie, bois en base pour couvrir 80 à 90 % des besoins de chaleur annuels et fioul domestique ou gaz en appoint, les jours les plus froids de l’année, et/ou secours .

Une chaufferie à alimentation automatique peut desservir soit :

  • un ensemble de logements collectifs ou un établissement public appartenant à un seul et même maître d’ouvrage. On parle alors de chaufferie dédiée.
  • des bâtiments et équipements, propriétés de maîtres d’ouvrages distincts. On est alors dans le cas d’un réseau de chaleur au sens juridique.

En France, les installations bois dans l’habitat/tertiaire se situent dans des gammes de puissance allant de quelques dizaines à quelques milliers de kW.

On distingue trois principaux types d’applications par ordre croissant de puissance bois installée :

  • les gros bourgs ruraux et les petits collectifs (< 500 kW) ;
  • les villes moyennes pour des équipements collectifs (hôpitaux, lycées, collèges… ), des ensembles HLM de quelques centaines de logements ou des réseaux de chaleur de moyenne puissance (2 à 4 MW bois en base) ;
  • les grandes villes pour de très gros ensembles immobiliers (campus universitaires …) ou des réseaux de plus de 4/5 MW bois en base.