Réflexion globale liée à la mise en place d’un projet, à l’interface de la technologie et de l’approvisionnement.

L’installation d’une chaufferie bois s’inscrit dans une politique de développement des énergies renouvelables à l’échelle d’un territoire. A ce titre, elle doit permettre de fournir les besoins de chaleur d’un site (bâtiments communaux, équipements publics, groupe de logements) tout en répondant à la mobilisation d’un combustible disponible localement.

Cette réflexion doit conduire maîtres d’ouvrages et bureaux d’études à se poser les bonnes questions au stade de la faisabilité et trouver notamment la bonne adéquation entre technologie (stockage / alimentation automatique / combustion…) et caractéristiques du combustible de proximité. 

On citera à cet égard deux exemples contrastés :

  • une chaudière de petite puissance (< 500 kW) avec technologie à vis sans fin (désilage / transfert / introduction dans le foyer) ; le combustible devra être d’une granulométrie faible, homogène et plutôt sec.
  • une chaudière de forte puissance (> 500-1000 kW) à proximité d’une scierie pouvant fournir des écorces humides ; le bureau d’études proposera plutôt une technologie de type désilage à échelles de racleurs / tapis de convoyage / piston poussoir / foyer à grilles. 

Il existe plusieurs combinaisons possible. A ce titre, il est conseillé aux maîtres d’ouvrage et/ou bureaux d’études de se rapprocher des animateurs bois-énergie pour accompagner cette réflexion.