Elimination de l’eau contenue dans le bois.

Le taux d’humidité du bois traduit un état physique déterminé de celui-ci :

  • de 0 à 23 % d’humidité sur masse brute, l’eau contenue dans le bois est liée par réactions chimiques à la cellulose des fibres ; l’absorption de cette eau provoque une augmentation de volume du bois ;
  • au delà de 23 %, l’eau absorbée remplit les vides entre les cellules : on l’appelle « eau libre » ; elle n’induit pas de modification supplémentaire du volume.

La teneur en eau des arbres sur pied varie de 40 à 55 % sur masse brute selon l’essence, l’âge, la partie de l’arbre et la période de l’année. Lors du séchage naturel, l’eau libre est relativement aisée et rapide à extraire alors que l’eau liée se libère lentement et difficilement. Un combustible est considéré comme stable au stockage lorsqu’il contient moins de 30 % d’humidité sur brut.

Plus un combustible est humide, moins il est fluide et plus il est « lourd ». Les systèmes d’alimentation doivent donc être plus robustes.

Pour brûler un combustible humide, il faut le sécher : l’énergie qui est utilisée pour évaporer l’eau rend alors plus difficile le maintien d’une température de foyer élevée nécessaire à une bonne combustion. L’utilisation de combustibles humides nécessite une conception de foyer spéciale, avec une lourde masse réfractaire.