Partie superficielle et protectrice des troncs et des branches, riches en liège et en tanins.

Les écorces sont généralement de granulométrie hétérogène, surtout si elles ne sont pas broyées derrière l’écorceuse.

Leur humidité est élevée à cause de leur caractère hygrophile (propension à reprendre et à retenir l’eau), notamment lorsqu’elles sont stockées à l’air libre et soumises aux intempéries hivernales (pluie et neige). Lorsque l’humidité des écorces dépasse 50 %, il est impératif de réaliser un mélange avec un combustible plus sec de manière à permettre les montées en puissance de la chaudière.
Leur taux de cendres est le plus élevé de tous les combustibles bois (supérieur à 5% de la masse anhydre), ce qui est dû à leur richesse en minéraux et à l’incrustation de terre fine lors du débardage en forêt et du stockage des grumes. Ce phénomène est d’autant plus accentué que l’écorce est rugueuse.

L’utilisation d’écorces en chaufferie n’est possible qu’avec des technologies « lourdes » au niveau du désilage (racleurs), de l’alimentation (tapis) et de la combustion (grilles inclinées mobiles, forte inertie). Les coûts d’investissement et de maintenance de ces équipements sont élevés mais compensés par le bas prix du combustible. Les écorces sont orientées de préférence vers les chaufferies de forte puissance (supérieure à 1 MW).