Recherche des disponibilités en sous-produits ligneux et étude de l’approvisionnement en combustible d’une chaufferie bois.

Dans certains cas (selon le contexte régional), des structures d’approvisionnement sont existantes et peuvent répondre aux demandes des maîtres d’ouvrage. Une consultation de ces structures, sur la base d’une définition des caractéristiques du combustible souhaité, peut donc parfois s’avérer suffisante.

Dans le cas contraire, il convient de conduire une analyse de l’approvisionnement en combustible. Cette approche comprend généralement trois phases : 

  • L’identification des filières d’approvisionnement existantes et/ou des détenteurs de déchets de bois dans un rayon de 30 à 50 km autour du site d’implantation de la chaufferie, dans l’objectif de déterminer le gisement mobilisable : nature et caractéristiques des produits, quantité et disponibilité dans le temps. 
  • La définition des moyens à mettre en oeuvre pour mobiliser ces ressources et organiser une filière d’approvisionnement : flux direct, création d’une plate-forme de conditionnement / stockage, mode de transport… La logistique d’approvisionnement doit prendre en compte (et inversement) les choix techniques retenus pour la chaufferie, notamment en matière de stockage-tampon du bois (silo enterré, conteneur…).
  • L’évaluation du prix du combustible livré en chaufferie (en € HT/tonne et en € HT/MWh PCI), basée sur l’analyse de son coût de revient, ainsi que la définition d’une formule d’indexation permettant d’évaluer son évolution sur le long terme.

Notons que l’analyse de l’approvisionnement en granulés est a priori moins complexe, le combustible étant généralement commercialisé sous forme de produit fini, en vrac (big bags, camions souffleurs) ou en sac (15 à 20 kg). Cependant, l’offre locale en granulés n’est pas présente sur l’ensemble du territoire national.