Fluide en circulation, transférant l’énergie entre lieu de production et sites utilisateurs.

 

Comme pour les autres combustibles, l’énergie produite par une chaudière bois peut être distribuée par tous les fluides caloporteurs courants. On distingue selon les usages :

  • l’eau chaude, le plus souvent utilisée sur les installations domestiques ou sur les chaufferies modernes et récentes alimentant notamment un réseau de chaleur ; le régime de température de ce fluide, aller/retour, est généralement en France de l’ordre de 90/70 °C contrairement aux Pays scandinaves fonctionnant à plus basses températures (70/40 °C), ce qui autorisent la condensation des fumées grâce à des retours inférieurs à 50 °C ;
  • la vapeur, ou l’eau surchauffée, pour des installations industrielles et certains réseaux de chaleur urbains de grande taille comme celui de Paris (CPCU) ;
  • les huiles thermiques, pour certains process (presses…) et certaines applications comme la production d’électricité de petites puissances (cycle organique de Rankine).

L’eau chaude est le vecteur le plus courant et l’exploitation de ces installations ne pose pas de problème particulier. La vapeur et l’eau surchauffée restent des fluides moins utilisés, mais qui exigent des compétences/qualifications spéficiques et implique des contraintes d’exploitation beaucoup plus fortes (contrôle réglementaire, personnel d’astreinte).