Combustible sous forme de morceaux de bois brut plus ou moins rectangulaire.

 

Les plaquettes (ou bois déchiqueté) proviennent du déchiquetage des dosses et délignures, des chutes de tronçonnage, des chutes courtes de menuiserie, des bois forestiers, bocagers, urbains et de bords de routes. A l’état brut et livrées en flux tendu, elles ont une forte humidité (à l’exception des plaquettes issues des chutes de menuiserie). Par contre, elles peuvent être stockées et séchées sous abri.

On peut les répartir en deux catégories :

  • humides (30 à 50 % d’humidité), dont la granulométrie varie de 10 à 80 mm ; elles nécessitent un désilage par racleurs et un convoyage par tapis, des matériels thermiques présentant une forte inertie et une combustion sur grilles inclinées ;
  • sèches (20 à 25 % d’humidité, voire 15 % pour celles issues de chutes de menuiserie), généralement plus fines (5 à 20 mm) et plus régulières ; elles sont aussi plus faciles à désiler par des systèmes à pales et supportent un transport par vis ; leur combustion se fait dans des brûleurs ou des foyers volcans avec peu d’inertie.

Le taux de cendres varie de 0,5 à 1,5 % de la masse anhydre. Cette variation est due au pourcentage d’écorces contenues dans les plaquettes.

Les plaquettes forestières sont en principe de bonne qualité, à condition qu’elles soient produites dans les règles de l’art par des professionnels compétents. Deux écueils sont à éviter : les « queues de déchiquetage » qui bloquent les alimentations automatiques et une humidité trop élevée, surtout lorsque le combustible est destiné à des installations de petites et moyennes puissance. Pour obtenir un taux d’humidité satisfaisant, il faut prévoir :

  • soit un ressuyage des bois sur la coupe ou en bord de coupe, pendant plusieurs mois avant broyage ;
  • soit un stockage sous abri aéré (hangar ou bâche de type Top Flex) pendant plusieurs semaines (voire plusieurs mois), selon l’état initial et le taux d’humidité voulue.

En tout état de cause les plaquettes ne doivent jamais être déposées à même le sol (en forêt ou sur terre-plein) car lorsqu’elles sont reprises au chargeur, elles sont toujours souillées par de la terre et des cailloux.