Le taux d’humidité définit le pourcentage d’eau contenue dans le bois.

A l’inverse, la siccité fournit le taux de matière sèche du bois.

Le taux d’humidité s’exprime de deux façons :

  • sur masse brute (quantité d’eau contenue dans le bois / masse totale du bois x 100) ;
  • sur masse sèche (quantité d’eau contenue dans le bois / masse du bois sec (ou anhydre) x 100).

Contrairement aux pratiques habituelles de l’industrie du bois, les professionnels du bois-énergie utilisent généralement le taux d’humidité sur masse brute.

Le taux d’humidité est un facteur déterminant dans l’utilisation du bois comme combustible. Il influe sur le contenu énergétique, sur la masse volumique et, pour le bois déchiqueté, sur la conservation du bois. En effet, l’humidité peut entraîner, durant le stockage, des dégradations biochimiques (compostage) et une perte de matière sèche. Cet effet est d’autant plus sensible que le produit contient un fort pourcentage d’écorces et de feuilles ou d’aiguilles. Un compostage avancé se produit alors en moins de 3 mois. Il faut donc, dans la mesure du possible, éviter de stocker longtemps (pas plus de quelques semaines) les combustibles humides et fins.

Le taux d’humidité peut être déterminé de trois façons :

  • par dessiccation en étuve : méthode la plus précise, adaptée quel que soit le taux d’humidité du combustible, mais ne permettant pas un résultat immédiat ;
  • par dessiccation dans un four micro-ondes : méthode rapide, économique, fiable et adaptée quel que soit le taux d’humidité du combustible ;
  • à l’aide d’un humidimètre (il existe toutefois peu de matériels fiables sur le marché).